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Le Togo

Le Togo, encore appelé la République togolaise, est un pays d’Afrique de l’Ouest, dont la population est estimée en 2022 à environ 8,095 millions, d’habitants pour une densité de 152 hab./km2. Le Togo tire son nom de l’actuel Togoville.

Faisant partie des plus petits États africains continentaux, le Togo couvre une superficie 56 600 km2 et s’étire sur environ 700 km du nord au sud avec une largeur n’excédant pas 150 km. Limité au nord par le Burkina Faso, au sud par le golfe de Guinée, à l’est par le Bénin et à l’ouest par le Ghana, le Togo présente une grande diversité de paysages : une côte de sable bordée de cocotiers au sud, des collines, des vallées verdoyantes, de petites montagnes dans le centre du pays, des plaines arides et de grandes savanes au nord du pays.

En 1884, le territoire est colonisé en tant que protectorat allemand. Au cours de la Première Guerre mondiale, le protectorat est partitionné en deux mandats entre le Royaume-Uni dans l’ouest et la France dans l’est en 1916. Tandis que le mandat britannique est intégré à ce qui est aujourd’hui le Ghana en 1956, la colonie française obtient son indépendance en 1960 pour devenir le pays moderne. À l’issue de deux coups d’États en 1963 et 1967, Gnassingbé Eyadéma accède à la présidence du pays et met en place une dictature fortement autoritaire à parti unique. Bien que le multipartisme soit instauré au début des années 1990, il continue à se maintenir au pouvoir jusqu’à sa mort en 2005. Son fils, Faure Gnassingbé lui succède à la présidence et reste au pouvoir encore à ce jour.

Le Togo fait partie de l’Organisation des Nations unies, de l’Organisation internationale de la francophonie, de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest depuis 1975, de l’Union économique et monétaire ouest-africaine depuis 1994, du Commonwealth depuis 2022 et est un pays membre de l’Organisation de la coopération islamique.

Géographie

Le Togo est un pays africain de 56 600 km2 dont la longueur est de 600 km et la largeur varie de 50 à 150 km. Le pays possède 1 700 km de frontière avec le Burkina Faso, le Ghana et le Bénin et 50 km de côtes donnant sur le golfe de Guinée. L’érosion du littoral y est très importante : en six ans[Quand ?], l’océan Atlantique a avancé de 140 m. L’altitude maximale est le mont Agou qui culmine à 986 m. Le climat du Togo est de type tropical et comprend principalement deux saisons : une saison sèche et une saison des pluies.

Les parcs nationaux les plus connus sont : le parc national de la Kéran, le parc national de Fazao Malfakassa et le parc national de la Fosse aux Lions.

Subdivisions

Le Togo est divisé en cinq régions administratives, elles-mêmes découpées en 39 préfectures :

la région maritime, chef-lieu : Tsévié ;
la région des Plateaux, chef-lieu : Atakpamé ;
la région centrale, chef-lieu : Sokodé ;
la région de la Kara, chef-lieu : Kara ;
la région des Savanes, chef-lieu : Dapaong.
Il y a 117 communes.

Histoire

Le Togo tire son nom de Togodo (ce qui signifie originellement ville « derrière la lagune » en langue éwé). Une référence à Togoville, ville coloniale allemande et première capitale du pays qui est située à l’est de la capitale actuelle Lomé sur les bords du lac Togo.

Périodes précoloniales

Les premières traces de la présence humaine au Togo remontent à plusieurs milliers d’années. Les populations autochtones, notamment les Ewe, les Tem, les Kabyés et les Gourmantché, ont établi des communautés agricoles et développé des systèmes politiques locaux.

Époque coloniale

Le Togo a souffert du commerce négrier que lui ont fait subir les liens commerciaux entre négriers occidentaux et rois tribaux à partir du XVIe siècle avant que la colonisation n’y mette fin au XIXe siècle. En 1884, le roi Mlapa III de Togoville signe un traité de protectorat avec l’Allemagne (représentée par Gustav Nachtigal), qui dure jusqu’à la Première Guerre mondiale.

En 1914, lors de la Première Guerre mondiale, une opération conjointe franco-britannique entre en contact avec la force allemande. Une troupe de la force publique du Congo belge vient également en aide aux Français et Britanniques. Les Allemands capitulent dès août 1914 et sont expulsés. La colonie est alors occupée conjointement par la France et le Royaume-Uni qui se partagent le territoire, décision confirmée le 10 juillet 1919, et qui fait du Togoland un mandat de la Société des Nations (SDN). Les Français occupent la majeure partie du pays, qui devient le Togo français ou Togoland oriental, et qui équivaut au Togo actuel, tandis que les Britanniques administrent la partie ouest du pays, le Togo britannique, aussi appelée British Togoland. Les deux parties du Togoland originel devaient être administrées dans la perspective d’une réunification ; mais, finalement, Français et Britanniques incorporent les mandats dans leurs sphères coloniales respectives. La partie française est rattachée à l’Afrique-Occidentale française (AOF), la partie britannique devient une province de la côte de l’Or.

En 1946, le pays passe sous tutelle internationale de l’Organisation des Nations unies (ONU), toujours gérée par la France. Le Togo français est détaché de l’AOF. Il obtient sa propre représentation au Parlement français et devient la république autonome du Togo. En 1956, le Togo britannique opte, lors d’un référendum d’autodétermination, pour son intégration au Ghana, l’ancienne Côte de l’Or. Ce rattachement est entériné par l’ONU en 1958 au prix de la division de certaines ethnies, voire de certaines familles.

Depuis l’indépendance

1960-1963 : Présidence de Sylvanus Olympio
En février 1958, la victoire du Comité de l’unité togolaise aux élections ouvre la voie à une indépendance complète du pays, confirmée six mois plus tard par la levée de la tutelle du pays par l’ONU.

Le Togo acquiert son indépendance complète le 27 avril 1960. Antérieurement, l’autonomie interne remontait au 30 août 1956, avec l’institution de la république autonome du Togo.

Sylvanus Olympio est le premier président togolais. Il instaure rapidement une dictature avec un parti unique, ce qui lui permet de remporter la totalité des sièges lors des élections législatives de 1961. À l’instigation du commandant français Georges Maitrier, chef de la gendarmerie nationale et conseiller du président dont le contrat de coopération arrive à terme, 626 vétérans togolais de l’armée française, dont une grande partie a combattu en Indochine et en Algérie, demandent à être intégrés dans les forces de sécurité togolaises qui comptent 300 membres. Sylvanus Olympio refuse. Ils le destituent dans un coup d’État, le 13 janvier 1963, dans lequel Olympio trouve la mort,. Ce coup d’État est revendiqué par Gnassingbé Eyadema, le père de l’actuel président. Par ailleurs, avant son assassinat, Sylvanus Olympio avait un important projet, celui de retirer le Togo du franc CFA.

1963-1967 : Présidence de Nicolas Grunitzky
L’ancien Premier ministre Nicolas Grunitzky devient président du Togo à la suite de ce coup d’État. Il est favorable à un rapprochement avec la France et signe des « accords de coopération » avec celle-ci, permettant à l’ancienne puissance coloniale d’user à sa convenance des ressources stratégiques. Quatre ans plus tard en 1967, il est destitué par un nouveau coup d’État où l’on retrouve Étienne Gnassingbé Eyadema. En exil, il meurt le 27 septembre 1969 à Paris dans un accident de voiture.

14 janvier – 14 avril 1967 : Présidence de Kléber Dadjo
Kléber Dadjo, colonel dans l’armée de la République togolaise, est président éphémère du Togo du 14 janvier au 14 avril 1967. Il est déposé lui-même par le sergent Gnassingbé Eyadema, qui impose une dictature au Togo durant presque quatre décennies, de 1967 à 2005.

1967-2005 : Présidence de Gnassingbé Eyadema
Tirant les leçons des divisions constatées dans le cadre du multipartisme, Étienne Gnassingbé Eyadema crée le Rassemblement du peuple togolais (RPT), un parti unique et d’État. Une nouvelle constitution en 1979 instaure la Troisième république et donne le pouvoir au président par une élection au suffrage universel. Il est ensuite réélu en 1986. En 1990, à la suite de violentes manifestations suivies d’une conférence nationale, un premier ministre issu de l’opposition, Maître Joseph Kokou Koffigoh, est nommé. L’adoption d’une nouvelle constitution en 1992 n’apaise cependant pas les tensions. En 1993, Eyadema remporte de nouveau l’élection présidentielle boycottée par l’opposition. Lors des élections de 1998, Eyadema est proche de la défaite face à Gilchrist Olympio, fils de Sylvanus Olympio. Il remporte cependant l’élection dans des conditions très controversées. Gnassingbé Eyadema est réélu en 2003 à la suite d’un changement dans la constitution pour l’autoriser à se présenter à nouveau. Il décède le 5 février 2005.

28 août 1991: Conférence nationale souveraine
Après deux mois de violence intensifiée, Eyadéma a permis la convocation d’une conférence nationale souveraine, sous la condition qu’il reste président pendant la période de transition, même la création d’un corps législatif provisoire, de l’élection d’un Premier ministre par intérim, et de l’établissement des élections à suivre.

1992: Assassinat de Tavio Amorin
Tavio Amorin, est un opposant socialiste togolais né le 20 novembre 1958 et mort assassiné le 29 juillet 1992 sous le régime de Gnassingbé Eyadéma. Il a dirigé le Parti socialiste panafricain. Il était l’un des leaders politiques qui dénonçaient ouvertement la mauvaise gestion du gouvernement.

Depuis 2005 : Présidence de Faure Gnassingbé
À la suite du décès de Gnassingbé Eyadema et profitant de l’absence au pays du président de l’Assemblée nationale qui, selon l’article 65 de la Constitution, doit assurer l’intérim de la présidence, l’armée togolaise prend la décision de confier le pouvoir au fils de Gnassingbé Eyadema, Faure Gnassingbé. L’Union africaine par la voix du président de la Commission Alpha Oumar Konaré dénonce un coup d’État militaire.

Le 25 février 2005, à la suite des pressions de la CEDEAO et de l’Union européenne, Faure Gnassingbé se retire et laisse la place au vice-président de l’Assemblée nationale togolaise, Abbas Bonfoh. Ce dernier assure l’intérim de la fonction présidentielle jusqu’à la tenue d’élections le 24 avril 2005. Quatre candidats se présentent : Faure Gnassingbé, soutenu par le Rassemblement du peuple togolais (RPT), Emmanuel Bob Akitani, candidat de la coalition de l’opposition radicale, Harry Olympio (en), candidat du Rassemblement pour le soutien à la démocratie et au développement (RSDD, opposition modérée) et Nicolas Lawson, homme d’affaires qui annonce le retrait de sa candidature le 22 avril 2005.

Le scrutin se déroule dans des conditions très controversées, l’opposition dénonçant des fraudes. Emmanuel Bob Akitani, chef de l’opposition, se déclare vainqueur avec 70 % des voix alors que le gouvernement déclare Faure Gnassingbé élu. Dès l’annonce des résultats, des manifestations émaillées de violences éclatent dans les principales villes. Elles seront violemment réprimées par les forces de l’ordre. Le gouvernement décide de mettre en place une commission nationale d’enquête qui estime le nombre de morts à des centaines, plus de 800 selon la Ligue togolaise des droits de l’homme (LTDH). De nombreux Togolais, environ 40 000, se réfugient dans les pays voisins, le Bénin et le Ghana. Le 3 mai 2005, Faure Gnassingbé prête serment et déclare qu’il se concentrera sur « la promotion du développement, le bien commun, la paix et l’unité nationale ».

Le 8 juin 2005, Edem Kodjo, président de la Convergence patriotique panafricaine (CPP, opposition modérée), est nommé Premier ministre. Il est chargé de constituer un gouvernement d’union nationale.

Amnesty International publie en juillet 2005 un rapport dénonçant selon ses propres termes « un scrutin entaché d’irrégularités et de graves violences » tout en montrant que « les forces de sécurité togolaises aidées par des milices proches du parti au pouvoir (le Rassemblement du peuple togolais) s’en sont violemment prises à des opposants présumés ou à de simples citoyens en ayant recours à un usage systématique de la violence ». Le rapport reproche aussi à la France son rôle ambigu dans la situation actuelle. Les violences consécutives aux événements politiques de 2005 auraient entraîné entre 400 et 500 morts.

En 2010 est organisée une élection présidentielle, où le président Faure Gnassingbé est réélu avec 61 % des voix. Gilchrist Olympio, candidat naturel de l’UFC, a été remplacé au dernier moment par Jean-Pierre Fabre.

Des heurts ont lieu en protestation à cette élection entre militants de la coalition et forces de l’ordre. Les élections ont été dénoncées par l’Union européenne, finançant les élections, qui au travers de ses observateurs a constaté des irrégularités dans la campagne électorale.

En 2013, de nouvelles élections législatives sont organisées. Le parti Unir obtient 62 sièges sur 91 soit la majorité absolue. L’ANC devient le premier parti de l’opposition avec 19 sièges. Un regroupement des principaux partis d’opposition (le Combat pour l’alternance politique) dénonce par avance des fraudes massives pour l’élection présidentielle de 2015.

Faure Gnassingbé est à nouveau réélu lors de l’élection présidentielle d’avril 2015, avec 58,75 % des suffrages exprimés, contre 34,95 % pour son principal adversaire Jean-Pierre Fabre. Une élection jugée libre et transparente par l’UE et les principaux observateurs internationaux. L’abstention s’élève à 40,01 %, contre 35,32 % à la précédente présidentielle de 2010. Du côté de l’opposition, Tchabouré Gogué, président de l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI), a obtenu 3,08 % des suffrages, Komandega Taama, président du Nouvel engagement togolais (NET), 1,06 %, et Mouhamed Tchassona-Traoré, président du Mouvement citoyen pour la démocratie et le développement (MCD, opposition), 0,99 %. Il nomme Premier ministre Komi Sélom Klassou le 5 juin 2015 jusque-là premier président de l’Assemblée nationale. Faure Gnassingbé se présente pour un quatrième mandat lors des élections présidentielles de 2020. Il est reconduit et l’élection est contestée une nouvelle fois par l’opposition.

En 2021, David Ekoué Dosseh, un professeur de médecine à l’origine de Togo Debout, la « plateforme citoyenne » crée le 22 septembre 2017, est sur la liste établie par le collectif Forbidden Stories de 300 Togolais espionnés par le logiciel Pegasus.

Commonwealth

Le pays, ainsi que le Gabon, a rejoint le Commonwealth le 25 juin 2022.

Plan national de développement 2018-2022

Adopté par le gouvernement togolais le 3 août 2018, le Plan national de développement (PND) est un document stratégique quinquennal couvrant la période 2018-2022. Il vise à transformer structurellement l’économie togolaise pour une croissance forte, durable, résiliente, inclusive, créatrice d’emplois décents pour tous et induisant l’amélioration du bien-être individuel.

Démographie

La population actuelle du Togo est de 9 083 528 habitants dont 51% de femmes en date du mercredi 23 août 2023, selon les dernières données des Nations Unies.

Population en 2017

Les plus grandes villes du pays comptent respectivement :

Lomé : 2 133 579 habitants ;
Sokodé : 104 708 habitants ;
Kara : 108 708 habitants ;
Kpalimé : 84 984 habitants ;
Atakpamé : 77 284 habitants ;
Bassar : 64 888 habitants ;
Tsévié : 58 090 habitants ;
Aného : 49 716 habitants ;
Mango : 39 568 habitants ;
Dapaong : 34 178 habitants.

Population en 2022

Il ressort des résultats du dénombrement du RGPH-5 qu’en 2022, les plus grandes villes du pays comptent respectivement,

Lomé : 2 188 376 habitants ;
Sokodé : 115 442 habitants ;
Kara : 158 090 habitants ;
Kpalimé : 87 478 habitants ;
Atakpamé : 98 193 habitants ;
Bassar : 33 156 habitants ;
Tsévié : 76 861 habitants ;
Aného : 28 238 habitants ;
Mango : 34 791 habitants ;
Dapaong : 117 675 habitants.

Droits de l’Homme

En 2020, la Ligue togolaise des droits de l’homme (LTDH) publie son rapport annuel sur la situation des droits de l’homme dans le pays. De graves cas d’atteintes aux droits de l’homme y sont dénoncés. En trois décennies, des cas de torture, crimes et assassinats sont rapportés ainsi que des cas de trucages et violences durant des élections[réf. souhaitée].

Santé

En 2006, l’espérance de vie féminine était de 60 ans, et celle masculine de 55 ans. En 2006, le total des dépenses pour la santé était à 5,5 % du PIB.

En 2003, l’espérance de vie en bonne santé des femmes était de 46 ans, et celle des hommes de 44 ans.

Dans le secteur de la santé de la peau, la téléconsultation et la e-santé sont déjà utilisées pour donner des conseils dans les centres de santé qui manquent de personnel formé.

En mars 2020, en réponse à la pandémie de Covid-19, le gouvernement du Togo a fermé les frontières terrestres du pays.

Économie

États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
L’économie du Togo repose essentiellement sur la culture vivrière qui représente l’activité de 65 % des travailleurs. Le reste de la main-d’œuvre (30 %) vit de la culture du cacao, du café, du coton mais surtout des mines de roches phosphatées qui sont vitales au pays. Le Togo est d’ailleurs le cinquième producteur mondial de roches phosphatées. Le pays est au palmarès des sept premiers producteurs africains de coton au milieu des années 2010.

le Togo figure parmi les pays les moins avance depuis 1980. en 2021 il affiche un IDH de 0.539 le classant au 162 ème rang.

À l’instar de nombreux pays africains (Sénégal, île Maurice, Namibie), le Togo s’est doté d’une zone franche dès la fin des années 1980. Ainsi, dans cette zone sont implantés des sociétés pharmaceutiques, des fabricants d’huiles végétales, des assembleurs informatiques, des distributeurs de produits cosmétiques, des prothésistes dentaires ou des entreprises de transport routier…

Depuis le début du conflit en Côte d’Ivoire, le Togo est devenu une plateforme portuaire très importante pour les opérateurs de l’Ouest africain. Le port de Lomé, seul port en eau profonde de la sous-région, est donc une zone franche qui ne cesse de se développer rapidement. Le trafic conteneurisé (par conteneurs) à Lomé a doublé en trois ans pour atteindre 212 000 EVP (équivalent vingt pieds) en 2005.

À titre d’exemple, le port autonome de Lomé (PAL) a acquis en mars 2006 deux grues portuaires qui disposent d’une force de levage de 104 tonnes. Ces équipements sont destinés à accompagner l’extension et l’exploitation du terminal qui connaît une rapide expansion régionale et couvre les besoins de nombreux pays comme le Niger, le Mali ou le Burkina Faso. Ce projet doit permettre d’accueillir les navires de grande capacité et d’attirer ainsi les flux en transbordement, notamment ceux en provenance d’Asie.

En 2019, le PAL est primé « meilleur hub de transbordement en Afrique de l’Ouest » pour la troisième année consécutive.

Le Togo fait partie de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

La Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) est présente dans : le transport intérieur de voyageurs, en Afrique subsaharienne, effectué dans le cadre du service public ; le transport international de voyageurs par trains classiques, ou par trains à grande vitesse.

En 2022, le Togo est classé en 122e position pour l’indice mondial de l’innovation.

En 2011, la France a annulé la dette du Togo d’un montant de 100 millions d’euros.

Source: Wikiwand