Malgré les soubresaut qu’ont connus les Togolais en 2020, Me Jean Yaovi Degli, président du mouvement “BATIR LE TOGO”, espère toujours de profonds changements…
Togolaises, Togolais ;
Populations des villes et des campagnes ;
Mes Chers Compatriotes.
L’année 2020 va bientôt rentrer dans l’histoire. Elle nous dira définitivement adieu avec ses heurs et ses malheurs.
Le monde entier restera cependant définitivement marqué par cette année particulière avec la pandémie de COVID 19. Celle qui aura rappelé à l’humanité tout entière, aux femmes et aux hommes, aux vieillards et aux jeunes gens, aux puissants et aux faibles, aux grands et aux petits, aux gouvernants comme aux gouvernés, aux victimes et à leurs bourreaux, etc. que nous ne sommes ni Maître ni Dieu, que nous ne sommes rien, que nous ne maîtrisons rien, que dans l’Univers, chacun d’entre nous a à peine la valeur d’une petite cellule ou d’un atome. L’illusion dont nous nous sommes bernés durant des décennies voire même des siècles s’est écroulée tel un château de cartes.
2020 nous, aura appris que du plus haut du piédestal où nous nous trouvons, nous pourrons rapidement être ramenés aussi bas que quatre pied sous terre. Oui ! L’Homme n’est que néant et poussière.
Pour la première fois, nous avons été obligés de prendre la fuite devant une infime créature, d’arrêter toutes nos fébriles agitations pour prendre des congés forcés et pire, pour nous enfermer chez nous. Nous avons été obligés de nous éloigner de nos proches pour pouvoir être plus proches d’eux demain.
La seule note positive dans tout ceci est qu’enfin, les êtres humains ont fini par diminuer leur émission de gaz à effet de serre pour laisser la nature respirer et donc permettre que l’air que nous respirons se purifie un peu. Puisse ce répit apporter un réconfort à la nature et limiter les effets tant redoutés du réchauffement climatique.
En dehors de la crise sanitaire, le monde a encore connu ses maux habituels dont la guerre, le terrorisme, l’arbitraire, les violations des droits humains, les divers affres de la dictature, les contestations électorales, les violations de constitutions, les famines, etc. Pire, la plus grande démocratie du monde a montré un visage trompeur et tout à fait étonnant qui nous amène à toujours savoir raison garder lorsqu’il s’agit de la perfection en démocratie et à nous conforter une fois encore dans la conviction que seules des institutions fortes peuvent permettre de faire et de sauver la démocratie. Avec elles, aucun homme fort, quelque diabolique qu’il soit, ne peut jamais la mettre en péril.
L’Afrique est demeurée égale à elle-même avec les mêmes déboires aussi bien sur le plan économique, politique, social, etc.
Dans notre pays, en dehors des conséquences et contraintes de la pandémie de COVID-19, nous avons une fois encore baigné dans nos sempiternels problèmes politiques et des droits de l’homme. Des élections présidentielles contestées avec des arrestations à la clé, des manifestations dispersées dans la violence et le sang, des libertés publiques confisquées, des violations des droits de l’homme même dans le cadre de la protection contre les risques sanitaires, etc. De l’autre côté, les conflits au sein de l’opposition qui se sont exacerbés avec des accusations, des dénigrements, des invectives qui ne sont malheureusement que le fruit de ce que les uns et les autres ont eux-mêmes semé. La seule différence est que les attaques ont changé de camp puisque désormais c’est ceux qui étaient hier les accusateurs qui se retrouvent aujourd’hui sur le banc des accusés. De ces tares, les divers donneurs de leçons qui ne sont guère plus propres que ceux qu’ils vitupèrent s’en sont font les gorges chaudes.
Tout cela n’a pas permis de donner sa juste place à des actes positifs qui auraient pu rehausser l’image de notre pays et nous permettre de cultiver l’estime de soi.
Malgré tout, l’espoir n’a pas totalement disparu puisque des actes positifs même isolés ont marqué cette année 2020 si difficile.
Plus encore, nous espérons toujours qu’à force de vouloir, nous finirons par pouvoir et que notre monde ira de temps en temps vers du mieux. Si la cité idéale n’est pas encore visible pour nous, elle ne demeure cependant pas moins accessible. L’essentiel est que nous opérions en nous les changements nécessaires pour y accéder dans le futur.
C’est avec cet espoir de lendemains meilleurs que je voudrais, au nom de Bâtir le Togo et en mon nom personnel, présenter à chacun d’entre vous tous mes voeux les meilleurs pour la nouvelle année.
A chacun de vous, je souhaite une bonne et heureuse année 2021. Santé, Paix, Succès, Joie, Bonheur, Prospérité et Amour dans la Fraternité et la Solidarité qui doivent unir les Êtres humains que nous sommes, dans le Temps et dans l’Espace. Que l’Amour règne plus parmi les Togolais, que la Paix revienne et s’installe durablement dans notre pays et que la Joie puisse pénétrer tous les coeurs.
Bonne et Heureuse Année 2021 à vous-mêmes et à tous ceux qui vous sont chers. Que la Sagesse, la Force et la Beauté président à toutes vos oeuvres. Prenez soin de vous car il n’y a qu’une seule vie.
A la Terre de nos Aieux, je souhaite une nouvelle fois un meilleur sort pour 2021. Plus d’Amour, de solutions aux problèmes. Puisse la bonne gouvernance et la culture de l’intérêt général devenir la meilleure de nos valeurs communes.
A l’Afrique, je souhaite une meilleure avancée vers et dans l’Etat de droit et le plein développement.
Au Monde, je souhaite encore une fois plus de Solidarité, de Partage et de Compréhension pour une Humanité meilleure.
Que l’Eternel bénisse le Togo ;
Que vive l’Afrique, et que prospère l’Humanité.
“Prêts pour la Démocratie, la lutte continue”
Jean Yaovi DEGLI
Président International de Bâtir le Togo
Prix de Père Modèle 2014